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Vélo Club Gombertois actualités
6 mai 2011

Compte-rendu du GRAND PRIX de LOURMARIN ...

 

"GRAND PRIX de LOURMARIN", 145 kms de Lourmarin à Lourmarin, avec les cols de la Lignière, de la Ligne (que certains d'entre nous non pas d'ailleurs), de Murs et un autre encore avec une vraie côte casse-pattes que nous avons "sautée" (quelques uns d'entre nous ayant d'ailleurs sauté au sens propre du terme) du côté de VENASQUE, que nous avons fait Mardi dernier.

 

Nous étions 8 à y participer.

 

Il y avait là d'illustres noms du cyclisme provençal, les Marc Rostollan, Gilbert Cervera, Christain Aragno, Robert Gasquet, Henri Quinson (?), non, non, çà va, pas Henri Quinson, accompagnés d'autres illustres inconnus cyclopédiquement parlant, Jean-Michel Allègre (le Roi du Galoubet), Richard Boyer grand Cycliste .... par la taille (environ 1m80) et un VIEUX "prometteur" inconnu parmi les inconnus mais GROSSE, GROSSE GANACHE ..... votre serviteur.

 

En résumé, après quelques vélléïtés d'échappées multiples de RORO ROLLY alias PAPY RORO avec son Idole Marcou, ceux-ci furent repris après environ 1/4 d'heure d'attente en haut de Bonnieux avant de plonger sur Lourmarin.

 

Là, grand Seigneur, GIBOUNET Cervera proposa au PATRON H.QUINSON de l'emmener au sprint.

 

RORO ROLLY prit cependant les choses en mains et se chargea d'essayer d'émousser les prétendants au sprint en menant un train d'enfer.

 

A 300 mètres de Lourmarin, au début de la dernière ligne droite, celui-ci se releva pour laisser la place aux prétendants à la victoire, mais ..... AUCUNE REACTION (tout dans la tactique les Gombertrois).

Tout à coup, du fin fond du peloton, on entendit soudain un BEUGLEMENT de notre MARCOU :

" OHHHHH, les ENC..... de MOUCHES, mais elle est où la ligne d'arrivée ? mais qu'est-ce que vous attendez ???? les 30 derniers mètres pour sprinter ????

AUCUNE REACTION (la tactique, je vous dis, la tactique, vous comprendrez plus loin pourquoi ...).

Mais, tout à coup, fidèle à certaines réminiscences de son GLORIEUX Passé, notre Gilbert Cervera plaçà une MINE dont il a le secret.

Tenait-on notre vainqueur ???

Que nenni, en représailles d'un certain GRAND PRIX de MARTIGUES dans les années 50 ou 55, Christian "l'ARAIGNéE" le bien nommé, vint reprendre Gilbert pour lui rendre la monnaie de sa pièce, lui qui avait été repris par ce même Gilbert 40 ou 50 ans auparavant.

Voilà, cette fois, on tenait le vainqueur .....

MAIS NON, MAIS NON .....

fidèle à la légende que la ligne d'arrivée se trouve TOUJOURS devant son pneu avant (et pas ailleurs) et que c'est lui qui décide où elle est, LE GRAND RIRI QUINSOUNNET vint gagner le SPRINT jusque derrière le comptoir du BAR où nous sommes allés déguster une bonne MOUSSE ...

 

 

Et ainsi, après 8 BONNES MOUSSES, le bilan de ce GRAND PRIX fût :

 

2 Litres de ROUGE

1 Litre de Rosé

1 GROS saucisson à l'ail, 1 GROS saucisson aux olives, 1 GROS pâté de campagne, du fromage de tête succulent par ailleurs, JAMBON cuit et cru, fromage de chèvre, camembert Le Président, et en dessert, Pepito chocolat et un FLAN MAISON de Mme BOYER délicieux (et j'oublie certainement d'autres choses, mais ne dévoilons pas notre diététique).

 

Prochain GRAND PRIX, LE TOUR du VENTOUX, vous vous rappelez ? là où je fus obligé avec EDDY le fils d'ALBERT (et pas JO) le TAXI cuquois, de rentrer par le bien nommé "COL de L'HOMME MORT" qui, me concernant, ne fut jamais si bien nommé ..... la saleté !

 

Pendant ce temps là un GROS (au sens propre du terme, et je n'ajouterai surtout pas COSTAUD, car il ne l'est pas, s'il est costaud c'est dans le sens de GROS, j'insiste), se faisait LA..MEN..TA..BLEMENT largué par toute la troupe, hormis notre pauvre MIKE la PHOTO, nom de famille MARCHAND de CHAPEAUX, qu'il empêcha même de pisser voyant le coup de fusil partir ... ce qui ne l'empêcha cependant pas à cause de ses cannes sans aucune force de ne jamais revenir sur les échappés .... avec MICKY qui criait qu'il voulait pisser !!!

Résultat PAGNOLESQUE et à mourir de rire : GROSSE BOUDERIE de l'intéressé, communément appelé L. CAUVIN LA SALO.. (Haaaaaa, Haaaaaaaa)

Rien que pour çà, ce fut une belle journée ! 

 

Allez à bientôt pour le compte-rendu d'une autre épreuve .... et pas course, car les courses on les fait toutes les semaines avec MADAME.



Signé : UN CHAMPION !!!!! et vouiiiiiiii ....

 

 

 

 

 

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Commentaires
R
please,<br /> can i have a contact of number number or email address for Mr. gilbert cervera
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R
Lucho,<br /> mais bien entendu que je comprends et que je sais qui t'a dit çà.<br /> L'ingratitude de certains, tout de même.<br /> Après avoir joué le "chien de berger" en allant chercher "certains", les pauvres, que "certains autres" avaient lâchement abandonnés et presque inexorablement perdus, et vu qu'un bref instant il m'est "FORTEMENT" apparu comme une évidence "certaine" que nous étions tout bonnement .... PERDUS aussi, je me suis enquéri de faire le tour des rares popotes présentes et de demander notre chemin. Pour anecdote, je me suis aussi carrément fait foutre de ma gueule enfarinée par un autochtone qui, à ma question : "pardon, monsieur pour aller à Lourmarin ???? SVP" sa réponse fut : "et bien mon brave, ... IL FAUT PRENDRE LA ROUTE de (et je vous le donne en mille).... LOURMARIN".<br /> Ce qui, inévitablement et au lieu de me plaindre, à engendrer une "ESCLAFADE GENERALE" des monstrueux sagouins qui m'accompagnaient quand je leur ai raconté.<br /> Force est de reconnaître que le CARAVANIER en CHEF (notre GIBOUNET) bien qu'un temps perdu aussi, ne s'est jamais dépourvu de son sang froid habituel (presque négligent et inconscient même), remettant à dame providence et au prochain carrefour le soin de nous remettre sur le bon chemin. Ce qui dit en passant, au vu de certains panneaux indicateurs comme "Fontaine du vaucluse" ou "Isle sur Sorgue", voire Avignon, aurait pu nous emmener bien loin.<br /> D'ailleurs, l'espace d'un instant, un souffle de panique a soufflé dans la tête de notre Richard longues guibolles, qui, n'en pouvant plus a vociféré : " à ce train là, je vous le dis, ce soir on couche à Avignon", et un autre participant, devenant quant à lui de plus en plus SEC, marmonnait de son côté .... "MOI JE VOUS LE DIS, à la fin, çà, çà va être une sortie de 200 bornes".<br /> Et c'est pas une sortie digne de GROS BECS, çà ???<br /> En définitive, à part un bref instant peut-être un peu long tout de même, nous n'avons jamais perdu notre chemin, grâce, il est vrai à la perspicacité de notre caravanier qui, au vu du vent qui soufflait, nous a toujours assuré qu'en le gardant au cul, on ne pouvait que rentrer.<br /> Heureusement qu'il y avait du vent, n'est-ce pas ?<br /> Mais d'un autre côté, c'est vrai qu'avec GILBERT, on ne se perd JAMAIS !<br /> MAIS QU'EST-CE QU'ON RIGOLE !!!!
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L
Mon cher Roro,<br /> un des participants à cette glorieuse journée m'a demandé, pendant notre sortie de ce samedi matin, de te préciser que: <br /> "C'ÉTAIT LA DERNIÈRE CLASSE VERTE! FINI! ET GARE À LA PROCHAINE ÉPREUVE!".<br /> Je ne précise pas son identité, il m'a dit que tu comprendras.
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L
Mon Roro,<br /> Lire ta prose pourrait faire penser à Pagnol (origine oblige) mais non.... <br /> C'est à un autre grand maître des bons mots, assemblés dans de superbes phrases pour raconter avec autant de brio de somme toute... petits évènements:<br /> le grand, le très grand San Antonio!!!<br /> Vive Frédéric Dard, vive Béru, Vive les compte rendus de Roro!
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